jeudi 24 mai 2012

Le passé, le présent et le futur du cinéma coréen

Il y a beaucoup de théories mais la plupart des historiens croient que le cinéma a été  introduit en 1903 en Corée. Le premier film n'est pas un film coréen mais c'est un film qui a été importé. On ne connait pas le nom du film. Les historiens croient que ce film est comme le film des frères Lumière : L’arrivée d'un train en gare de La Ciotat.

Un multiplexe coréen
 Ensuite, durant la colonisation japonaise (1910~1945), les artistes n'ont pas produit de films pour l'indépendance de la Corée.

Il y avait peu de films qui exprimaient l’indépendance ou c'était indirectement. Par exemple, il y avait Arirang (아리랑, 1926). C'est le nom d'une chanson traditionnelle coréenne. Arirang est aussi un film de Na Un-gyo écrit en 1926 qui décrit l'oppression japonaise. À la fin du film, un jeune est arrêté par la police japonaise avec 'Arirang' en musique de fond. 

 Après la libération (1945) et la guerre de Corée (1950~1953), la politique utilisait le cinéma comme propagande anticommunisme et diffusait ainsi ses messages à la société coréenne. Ils continuaient ainsi jusqu'à la fin des années 1970. Les réalisateurs n'évitaient pas la censure du gouvernement. 

'Général Ddol E' un film d'animation anticommunisme pour les enfants
 Un fait intéressant est que la pornographie a été strictement interdite mais elle s'est étendue dans les années 1980 par la politique des 3S (Sport, Screen, Sex), la politique de la 5ème république de Corée du Sud. Alors la démocratisation et l'industrialisation ont aidé l'extension de l'expression du cinéma. Depuis le XXIe siècle, le cinéma coréen s'est développé rapidement. Plus de 10 millions de personnes ont regardé Silmido (실미도, 2003) et Frère de Sang (태극기 휘날리며, 2004). 

 Le prix de la production a augmenté. Le prix des entrées aussi! - Les cinémas se sont changés en de grands multiplexes appartenant à des "Chaebol" (재벌), des immenses entreprises qui sont gérées par des grandes familles. Deux grands multiplexes sont gérés par des Chaebol en Corée du Sud. CGV du CJ Group qui fait partie du groupe Samsung, et Lotte Cinéma appartenant au groupe Lotte. 

L'affiche du film Breathless (똥파리, 2009) de Yang-Ik Joon
  Mais le film indépendant s'est développé aussi. Par exemple, Breathless (똥파리, 2009) de Yang-Ik Joon qui a gagné de nombreux prix dans beaucoup de pays. L'autre exemple est Wonang sori (워낭소리, 2008) - en anglais Old Partner, en français 'Le Son de la Cloche' si l'on traduit littéralement - de Lee Chung-ryou. C'est l'histoire d'un l'homme âgé et sa vache qui sont à la campagne près de Bonghwa. Environ 3 millions de personnes l'ont regardé.

  J'aime le cinéma coréen et je crois que le cinéma coréen va se développer dans l'avenir. Le festival international du film de Busan (부산국제영화제) qui a commencé en 1996 est très connu. Mais l'industrie du cinéma coréen appelée Chungmuro (충무로) est menacée par le cinéma américain (Hollywood). Les films américains ont plus d'infographie que les films coréens et le prix d'entrée est toujours de 8000 Wons l'après-midi, le soir et la nuit. - mais le matin et pour les films en 3D le prix est différent - Les Coréens préfèrent télécharger et regarder la plupart des films coréens qui ne nécessitent pas d'un grand écran. Par exemple, le film comme Printemps, été, automne, hiver... et printemps (봄 여름 가을 겨울 그리고 봄) de Kim Ki-duk ne peut pas battre un film comme Avengers dans un marché libre, bien que Kim Ki-duk soit très artistique. Donc, je pense que le gouvernement doit subventionner l'industrie et entretenir le "screen quota", une loi qui régit les cinémas en Corée pour projeter des films coréens pendant au moins 73 jours par an.

Myung-Hwan

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