vendredi 20 juillet 2012

Les femmes de réconfort, des esclaves sexuelles

En 1940, le Japon occupait la Corée et était en guerre avec les États-Unis et la Chine. Le Japon  exploitait sa colonie de diverses façons pour gagner la guerre. Ils ont pillé toutes les ressources, la nourriture, et volé tout l'argent... mais aussi les femmes. Le Japon a créé un groupe de femmes qu'ils ont appelé "les femmes de réconfort".
Femmes de réconfort
Ça veut dire que les femmes coréennes étaient exploitées au profit des soldats pendant la guerre. Elles étaient emmenées dans tous les pays où le Japon faisait la guerre. Actuellement, nous pouvons dire que c'était des esclaves sexuelles.

Un grand nombres de filles coréennes sont devenues des femmes de réconfort. On estime le nombre de femme à 200 000. Elles n'ont pas choisi de devenir esclave sexuelle. Le Japon a menti aux femmes en leur promettant un travail à l'usine. Ils ont aussi enlevé des femmes. Leur vie d'esclave sexuelle était terrible. Elles n'ont pas bien mangé et n'ont pas reçu d'argent. C’était impossible de s'évader. 

En 1945, La guerre était finie et personne ne s’occupait des femmes de réconfort. Jusqu'à maintenant, ces femmes sont vieilles et n'ont jamais reçu de compensation. Tardivement, le problème des femmes de réconfort a été rendu public en 1990 pourtant le Japon n'a toujours pas reconnu l'existence des femmes de réconfort. Les gens leur ont montré des documents et des preuves. Alors, le Japon a reconnu leur existence mais a refusé de s'excuser et de les indemniser.
Affiche sur les femmes de réconfort

Récemment, des murs new-yorkais ont été recouverts de cette affiche sur les femmes de réconfort.
La photographie montre l’ancien Premier ministre allemand Willy Brandt à genoux  qui demande pardon.

La réunion du mercredi.

Le gouvernement coréen a une liste de seulement 234 femmes coréennes de réconfort parce que beaucoup d'entre elles ont vécus à l'étranger et sont difficiles à retrouver, et aussi parce que beaucoup d'entre elles sont mortes. 
Le gouvernement est trop timide pour demander des excuses au Japon alors, en janvier 1992, les victimes et un groupe civique ont tenu une réunion en face de l'ambassade japonaise. Depuis ce jour, la réunion se tient tous les mercredis. Le gouvernement du Japon refuse de faire ses excuses et le gouvernement de Corée ne veux pas prendre de mesures.

Manifestation devant l'ambassade du Japon (Crédits photo : Ahn Young-joon/AP)
Vingt ans ont passé et 170 des 234 femmes sont mortes. Leur peine continue. Le problème des femmes de réconfort est trop sérieux pour le négliger. Si le gouvernement de Corée et le gouvernement du Japon s’inquiètent des relations entre les deux pays, il faut qu'ils comprennent que le passé est aussi important que le présent.

Il ne faut pas négliger la peine de ces femmes et il faut régler leur problème. Ensuite l'avenir des deux pays ira bien.



Hee-soo


2 commentaires:

  1. Ce qui fait que ce n'est pas si simple, c'est que le Japon et la Corée ont signé en 1965 un traité par lequel, pour résumer, le Japon a payé une compensation financière calculée sur le nombre de victimes de l'occupation, et la Corée accepté de considérer que cette compensation mettait un point final au litige.
    Mais à l'époque, cet accord a été tenu secret (il n'a été révélé qu'en 2005), et surtout, aucune somme n'a été reversée aux victimes, l'argent reçu du Japon ayant servi à créer la compagnie POSCO et la Gyeongbu Expressway.
    Donc on a :
    - le Japon qui dit : "j'ai déjà payé" et c'est vrai.
    - les victimes qui disent : "je n'ai rien reçu" et c'est vrai.

    Pas simple à résoudre...

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    1. Bonjour,
      Ce que vous dites n'est pas tout a fait vrai. Cet argent a ete prete.
      Le gouvernement de Coree a cette epoque il n etait pas bien.

      Mais, l'argent, ce n'est pas important Le Japon doit dire :Je suis vraiment desole".
      Cependant, vous resumez bien la situation.

      Merci de votre commentaire
      A bientot

      a

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